Le directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’organisation internationale de l’aviation civile (OACI), Mam Saït Jallow, a profité de son séjour de travail au Burkina Faso, pour s’entretenir avec les journalistes, le mercredi 25 juin 2014 à Ouagadougou sur les relations qui lient sa structure à l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).
Le directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI), Mam Saït Jallow, a séjourné du 23 au 25 juin 2014, dans la capitale burkinabè. Il a profité de son séjour pour échanger avec les hommes des médias sur des questions concernant l’Agence nationale de l’aviation civile et l’OACI. Ce dernier a indiqué que l’OACI dispose de sept bureaux régionaux en Afrique, et aide à travers ces bureaux, les pays membres à mettre en œuvre les normes et les pratiques en matière d’aviation civile. Se prononçant sur les moyens dont disposent les pays africains pour mener leur propre politique dans le domaine de la sécurité de l’aviation civile, M. Jallow a fait savoir que certains pays africains font d’énormes efforts en la matière, nonobstant l’absence de personnels qualifiés. C’est pourquoi, a t-il indiqué, l’organisation internationale en charge de l’aviation civile œuvre à fournir à ces pays un personnel bien formé pour y faire face. Aussi, le directeur régional de l’OACI a affirmé que sa structure aide les Etats membres à la mise en œuvre effective des normes dans le domaine de l’aviation civile. C’est justement ce qui justifie sa venue au Burkina Faso, afin de présenter une proposition de plan d’action qui va encadrer l’assistance de l’OACI en faveur du « Pays des hommes intègres», a fait savoir l’hôte burkinabè. Il a, par ailleurs, avoué que quatre pays en Afrique ont atteint un taux de 40% en matière de conformité dont trois dans l’espace UEMOA et le Burkina Faso en fait partie. « Au Burkina Faso, il y a la volonté, le personnel de l’ANAC est plus engagé et dévoué. Il pourra donc, aller loin »,
a reconnu le directeur régional de l’AOCI. Il a, en outre, émis le vœu que les politiques s’impliquent davantage dans la question de l’aviation civile. Et d’ajouter que « d’ici à 2016, tous les aéroports internationaux doivent être certifiés ». Quant au directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile, Abel Sawadogo, il a exprimé toute sa joie, dans la mesure où son pays a fait d’énormes progrès, depuis 2007 jusqu’à nos jours. Il a, de ce fait, sollicité l’accompagnement de l’OACI, car a-t-il déclaré, « il y a un programme d’assistance, il faut qu’elle continue de nous soutenir, parce que nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin. Notre objectif est d’aller jusqu’à 100% de taux de conformité ». En rappel, l’OACI compte 191 membres et a son siège à Montréal, au Canada.
Issa KARAMBIRI
(Stagiaire)